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« Si elle a été nommée capitaine, c’est parce qu’elle avait de belles qualités » - la mère de Marie-Philip Poulin

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7 février 2018
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Par Alex Drouin, Journaliste

Parmi les personnes qui prenaient place lors de la conférence de presse de mardi après-midi annonçant les festivités du comité « Appuyons Marie-Philip Poulin », la mère de celle-ci.

Au début de la conférence, le comité organisateur a présenté quelques faits saillants de la hockeyeuse originaire de Beauceville. Sa mère, Danye Nadeau, n’a pas quitté le projeteur des yeux. Dans son regard, on pouvait voir la fierté. Beaucoup de fierté.

Vendredi matin (9 février), elle et son conjoint, le père de Marie-Philip, seront dans l’avion pour se rendre à Pyeongchang pour vivre leur troisième aventure olympique. L’aîné de la famille, Pierre-Alexandre, sera aussi du voyage.

« Tous les Jeux olympiques sont comme une première fois étant donné que c’est de l’inconnu chaque fois », a expliqué la mère après la conférence de presse alors que la plupart des médias avaient quitté la pièce.

Est-elle stressée lors des matchs ?

Oui, énormément.

« C’est pire lors de la demi-finale et de la finale », a-t-elle reconnu, les yeux brillants par les souvenirs qu’elle revoyait possiblement dans sa tête lors de l’entrevue avec l’auteur de ces lignes.

D’ailleurs, il n’est pas rare que son conjoint termine la partie avec quelques ecchymoses sur les bas puisqu’elle peut parfois le pincer très fort, emportée par l’émotion.

« Avant de partir pour les Jeux olympiques de 2014, j’ai dit à mon chum qu’on ne pourra pas revivre les émotions de 2010… Mais c’était trois fois pire! »

Il y a quatre ans, Marie-Philip avait inscrit le but décisif en prolongation pour permettre aux Canadiennes de remporter l’or tandis qu’en 2010, elle avait été l’unique buteuse des siennes dans une victoire de 2 à 0 aux dépens des Américaines pour le match de la médaille d’or.

Et dire que le couple a failli ne pas être à Sotchi en raison des frais qui s’élevaient à près de 10 000 $. « S’il avait fallu que je rate ça, je crois que je serais morte », a-t-elle lancé avec humour.

Cette année, les commanditaires de sa fille ont aidé à payer le prix des billets et le logement une fois là-bas.

De belles valeurs familiales

Lorsqu’on lui a demandé de donner ses commentaires à la suite de la nomination de sa fille en tant que capitaine de l’équipe canadienne, Mme Nadeau était évidemment heureuse de cet honneur.

« Si elle a été nommée capitaine, c’est parce qu’elle avait de belles qualités et je suis contente qu’elle les possède », a-t-elle dit.

« En tant que capitaine, c’est important d’unifier l’équipe pour la mener à la victoire », a-t-elle ajouté.

Heureuse pour sa fille

Quelques heures avant la conférence de presse, la mère et la fille ont échangé quelques textos. La veille, elles ont jasé par FaceTime.

« Elle est arrivée au village olympique et c’était comme si c’était sa première fois et j’adore cette attitude, car ça prouve qu’elle n’est pas blasée », a conclu la mère, avec fierté.

 

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