Une soirée émouvante pour Jean-Philippe Maranda
Samedi soir, c’était une cérémonie empreinte d’émotion qu’ait eu lieu le 30e anniversaire du Gala du mérite beauceron. De chaleureux accueils ont été réservés aux athlètes et à un certain Jean-Philippe Maranda qui coanimait la soirée avec Pierre Bourque. Cet athlète a été victime l’an dernier d’un grave accident de voiture brisant sa colonne vertébrale et brisant son rêve d’aller aux Jeux olympiques en tant qu’haltérophile. Maintenant en fauteuil roulant, l’homme dans la jeune vingtaine n’a pas cessé de croire qu’il fera du sport un jour à un haut niveau.
Le Gala a été très émouvant pour Jean-Philippe natif de Notre-Dame-des-Pins. Coanimateur de la soirée, à son arrivée sur scène, le public lui a réservé un chaleureux accueil pour saluer son courage et sa détermination. « C’est certain que ça me fait quelque chose, mais en même temps si je peux inspirer deux jeunes à aller plus loin », a-t-il souligné après le gala.
L’an dernier à la même période, Jean-Philippe recevait un Élitas d’argent pour ses performances hors de l’ordinaire en haltérophilie. Cette année encore, on lui a remis le titre du meilleur haltérophile malgré son handicap.
Un accident bête
Les étoiles brillaient pour cet athlète de Notre-Dame-Des-Pins et tous les espoirs semblaient être permis pour une carrière olympique bien remplie. Il dominait sa discipline. Le 31 mars dernier en allant chercher une bourse pour poursuivre son cheminement, il a eu un accident de voiture qui a promptement mis un terme à sa carrière. Le diagnostic était affreux, ses vertèbres T10 et T 11 se sont fracturées. D’ailleurs, ses chances de remarcher un jour sont minces, très minces. Toutefois, il en saura davantage dans quelques mois, puisque son cas sera réévalué ce printemps. Après un tel choc, les spécialistes examineront si, après un an, sa moelle épinière n’a pas été trop endommagée.
Ne jette pas l'éponge pour autant
La tempête est passée et Jean-Philippe est un athlète fier, et il n’a nullement l’intention de jeter la serviette pour autant. Ce dernier souhaite pratiquer plusieurs sports d’hiver afin de trouver le sport qui serait le mieux adapté à sa condition. « J’ai essayé le ski de fond et peut-être l’an prochain j’essaierai le ski alpin », dit fièrement Jean-Philippe.
Cet été, il compte apprendre à faire de la course en fauteuil roulant grâce à un entraîneur de l’Université Laval. Si auparavant, il rêvait d’une place aux olympiques aujourd’hui, c’est encore le cas. Il veut redevenir un athlète de haut niveau. « On ne peut sortir le sport du gars », lance-t-il.
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