Deux jeunes danseurs au sommet du classement de la danse sportive
Chacha, Salsa, Samba, Rumba, Mambo et autres : latines, modernes ou rock and roll, toutes ces danses composent le menu quotidien des deux jeunes beaucerons qui se sont classé premiers au sein du Réseau de danse sportive au Québec cette année : François Martel, de Saint-Georges, et Cynthia Nadeau, de Saint-Zacharie. De vrais athlètes!
Nous les avons rencontrés le 3 mai dernier à la salle paroissiale du secteur ouest, à Saint-Georges, lors du Gala de fin d'année de l'école de danse la Chaudière, fondée par Berthier Bégin de Notre-Dame-des-Pins, qui compte 30 ans d'expérience comme danseur professionnel. François, 26 ans, a pratiqué de nombreux autres sports avant d'en arriver à la danse. Il détient une maîtrise et un doctorat en littérature canadienne comparée de l'Université de Sherbrooke, alors que sa partenaire, Cynthia, 23 ans, est étudiante en physiothérapie à l'Université Laval. Tous deux sont entraînés par M. Bégin et son partenaire, Paul-André Lebel.
Ils ont tous deux un emploi du temps très chargé, mais trouvent le temps, et l'argent, pour pratiquer la danse sportive dans le circuit professionnel, qui les mène à Ottawa, à Québec, à Drumondville, lors des compétitions qui se déroulent tout au cours de l'année. « On travaille fort et on aime ce qu'on fait! », nous ont-ils mentionné. Chose certaine, ils ont développé une forme physique exceptionnelle et des talents remarqués et remarquables dans leur domaine. « On regrette seulement que la danse sportive ou danse sociale n'obtienne pas autant de visibilité que d'autres sports au sein des médias... Pourtant, le circuit professionnel est présent à l'international, à la télé et au Québec », précise M. Martel.
Premiers dans la compétition annuelle Réseau de danse sportive
Les jeunes danseurs se sont classés premiers sur 50 à 60 danseurs qui font partie du réseau de danse sportive en cumulant le meilleur pointage final lors de la série de compétitions qui s'est terminée dernièrement. En plus de maîtriser à la perfection les mouvements de chacune des danses qu'ils interprètent en couple, ils se doivent aussi de bien respecter le style de chaque numéro présenté. « Il y a la danse que l'on doit bien exécuter, mais il faut aussi que tu entres dans ton personnage! Chaque danse a son cachet et, avec les costumes, il s'agit presque de théâtre...», ajoute Mme Nadeau.
En effet, les costumes, les chaussures, les coûts d'inscription aux compétitions, les cours à suivre engendrent au total plus de six à sept mille dollars par année de dépenses, évaluent les jeunes danseurs. « Surtout pour les femmes, qui doivent porter une robe spécialement dessinée sur mesure. Chaque robe doit épouser parfaitement les formes du corps pour être parfaitement adaptée aux mouvements à accomplir... Heureusement que nos parents nous supportent... », nous confie encore M. Martel. Et chaque style de danse nécessite une robe adaptée, qui devra être renouvelée chaque année. La danse sociale, comme on la connaît bien au Québec, représente en somme un sport plus coûteux que bien d'autres plus populaires. Une discipline à découvrir, notamment à l'école de danse la Chaudière.
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