Un bilan positif pour le Tour de Beauce
À peine l’événement terminé, Francis Rancourt, directeur général du Tour de Beauce, dressait déjà un bilan positif. La compétition, la Caravane publicitaire et le Festitour ont tous contribué à faire de l’événement une réussite.
Sportivement parlant, monsieur Rancourt était vraiment satisfait que la course se décide à la toute fin. Rappelons que Nathan Brown et Francisco Mancebo se sont livré une incroyable lutte jusqu’aux derniers tours de la dernière étape dans les rues de Saint-Georges.
« C’est une des plus belles courses que j’ai vue depuis que je suis dans l’organisation du Tour de Beauce, admet-il. Que le maillot jaune se joue à la dernière étape, je ne me souviens pas d’avoir vu cela », a-t-il poursuivi, visiblement heureux.
La seule ombre au tableau, selon Rancourt, a été la pluie au courant de la semaine. « Nous avons eu de la pluie lors des étapes deux et trois, malgré tout, cela a été un des beaux tours que nous avons organisé ».
L’étape qui se déroule dans la ville de Québec donne toujours droit à un casse-tête. « C’est une grosse étape, il faut presque fermer la ville, il y a 48 policiers mobilisés tout au long du parcours, en plus des bénévoles et des travaux publics. C’est une préparation de longue haleine », enchaînait Rancourt.
Une réussite
Pour ce qui est du volet animation, le Festitour a été très achalandé. « Le Festitour a vraiment pris son envol avec les soirées de vendredi et samedi. Nous avons même manqué de bières, mais c’est un heureux problème », a dit Rancourt en riant.
La Caravane publicitaire était une nouveauté cette année. L’organisation avait prévu cet événement pour l’étape de Québec et l’étape finale à Saint-Georges, elle aimerait par contre l’étendre sur plusieurs étapes l’an prochain.
Pour Francis Rancourt, le bilan financier n’est pas encore fait, mais il croit bien avoir les résultats qu’il avait prévus.
Une course de développement
Selon lui, le Tour de Beauce est, et restera, une course de développement. « Si nous changeons de statut, les équipes du Québec n’auront plus accès. La décision a été prise en 2003 d’être une course de développement et nous allons le rester », a terminé Rancourt.
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