Dans l’ancienne église
Saint-René : L’Autel des 12 Cabochons ouvrira bientôt ses portes
L’ancienne église de Saint-René s’apprête à entamer une nouvelle vie. Dès le 1er novembre, le lieu accueillera ses premiers visiteurs sous le nom de L’Autel des 12 Cabochons, un projet porté par Jean-François Morin et son équipe, qui souhaitent en faire un espace festif, patrimonial et touristique pour toute la Beauce.
Transformé en salle multifonctionnelle, le bâtiment deviendra un lieu de rassemblement proposant dans un premier temps des soirées privées, notamment pour Halloween.
Les partys des Fêtes pour entreprises et groupes adultes (18 ans et plus) suivront, avant une ouverture au grand public les fins de semaine à compter de janvier 2026. Une inauguration officielle à plus grande échelle est prévue pour l’été prochain.
« Pendant la pandémie, on disait qu’on construisait l’avion en vol. Nous, on construit l’Autel… en buvant ! », résume avec humour Jean-François Morin, fondateur du projet.
Un projet touristique et communautaire
Au-delà de l’aspect festif, L’Autel des 12 Cabochons se veut un véritable pôle événementiel et touristique pour la région. Parmi les projets annoncés :
- Des festivals et spectacles à grand déploiement, comme La descente des Cabochons ou un festival du temps des sucres.
- Des mariages civils
- Un relais pour quad et motoneige, situé sur un sentier fédéré.
- Un musée au sous-sol, retraçant l’histoire de l’église et du village.
« Pour moi, L’Autel, c’est une façon de préserver un bâtiment important du village et d’y créer des moments mémorables pour les gens d’ici et d’ailleurs », affirme Jean-François Morin.
Le projet suscite déjà de l’intérêt bien au-delà des frontières de la Beauce, avec des appels venant de Québec, du Bas-Saint-Laurent ou encore de Trois-Rivières. Des entreprises offrent leur appui ou des rabais, et une campagne de financement intitulée La T’chête ! est lancée pour soutenir la suite des travaux, qui représentent un investissement de plus d’un million de dollars.
« Quand tu vis un tel engouement, c’est impensable de dire qu’on s’arrête aux embûches. T’as pas le choix : tu fonces ! », confie Morin, qui dit pouvoir compter sur une équipe soudée et engagée.
Derrière ce projet se cache aussi une histoire intime. « Ma famille paternelle vivait en face de l’église. Quand mon père est décédé, je lui ai promis que j’allais m’investir dans sa municipalité pour contribuer à son rayonnement. Aujourd’hui, chaque pas que je fais avec L’Autel, c’est aussi pour honorer cet engagement », a conclu Jean-François Morin.
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