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Le meilleur est à venir

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4 janvier 2021
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LE MEILLEUR EST À VENIR

Les amateurs de hockey, plus particulièrement les fans des ex-Nordiques de Québec, se souviennent sans doute du slogan publicitaire utilisé en titre de cette chronique. Au cours des saisons 1987-1988 à 1991-1992, les Nordiques ont connu une période d’insuccès, ratant les séries éliminatoires durant cinq saisons consécutives. Afin de garder le moral des troupes, on avait créé le slogan : «Le meilleur est à venir».

Les créateurs de ce cri de ralliement ont eu raison, le meilleur a fini par se manifester et l’équipe a remporté la coupe Stanley à la fin de la saison 1995-1996. Le seul hic, c’est que les Nordiques s’appelaient alors l’Avalanche et que, au lieu d’évoluer à Québec, ils patinaient à Denver, au Colorado.

UN DÉBUT D'ANNÉE DIFFICILE

Même si je demeure positif en ce début de nouvelle année, je suis conscient que les premiers mois pourraient être difficiles. Avec un nombre d’infections qui demeure élevé, une augmentation inquiétante des hospitalisations et des décès, la pandémie va accaparer l’attention de nos dirigeants pour encore un bon bout de temps.

Les tricheurs qui ont multiplié les «partys» en groupes durant les fêtes et les voyageurs qui se sont offerts un séjour dans un tout inclus au soleil sans respecter la quarantaine au retour auront sans doute contribué à favoriser l’éclosion de milliers de nouveaux cas et à allonger la liste des décès. Je serais heureux de me tromper, mais j’ai bien peur d’avoir raison. On verra bien.

Entre-temps, la vaccination continuera de se répandre, mais avant qu’un nombre suffisant d’individus l’ait reçue, il faudra attendre plusieurs mois encore. La récente homologation d’un deuxième vaccin, celui de Moderna, facilitera les choses, ce qui nous permet de demeurer optimistes.

S’OCCUPER D'AUTRES PROBLÈMES

Si la pandémie se résorbe peu à peu, nos dirigeants pourront consacrer à nouveau leur attention sur d’autres problèmes qui affectent notre société.

En premier lieu, les changements climatiques s’accentuent depuis quelques années. On peut en vérifier certains effets comme la multiplication des phénomènes météorologiques : les ouragans, les inondations et les feux de forêts pour ne citer que ces cas. Vous me direz, il y a toujours eu de ces phénomènes dans le passé et on ne parlait pas de changements climatiques. Vous avez raison, mais ce qui a changé au cours des dernières années, c’est le nombre de ces catastrophes et leur ampleur. Ils sont de plus en plus nombreux, ils font de plus en plus de dommages et ils touchent de plus en plus d’endroits sur la planète.

Secundo, nos dirigeants devraient consacrer plus de temps aux inégalités entre riches et pauvres qui s’accentuent d’année en année. Ce phénomène pourrait devenir une vraie bombe à retardement. On assiste à un affaiblissement de la classe moyenne dans plusieurs pays, ce qui signifie que des gens s’appauvrissent.

Je n’ai rien contre le fait que des gens amassent des fortunes après avoir travaillé fort et pris des risques en investissant dans des entreprises qui, en retour, ont créé des emplois. Mais l’accumulation de la richesse globale dans les mains d’une infime minorité comporte des risques, surtout lorsque plusieurs membres de cette minorité ne retournent pas au suivant. 

Heureusement, plusieurs personnes fortunées font preuve de solidarité avec leurs concitoyens en acceptant de payer leur juste part d’impôts et en participant largement à la réalisation de projets qui bénéficient à l’ensemble des membres d’une communauté. Notre région a bénéficié et continue de bénéficier largement de la contribution de plusieurs personnes bien nanties. Mais, malheureusement, ce n’est pas le lot de tous ces détenteurs de grandes fortunes.

Enfin, nos dirigeants devront également se préoccuper des nombreux conflits armés qui se déroulent dans plusieurs pays souvent dirigés par des despotes qui priorisent beaucoup plus leurs propres intérêts que les intérêts de leur population. Et ce n’est pas parce que la majorité de ces conflits se déroulent loin de chez nous que nous ne sommes pas concernés.

Les populations victimes de ces conflits cherchent à fuir leurs pays pour recommencer ailleurs une vie qu’ils espèrent meilleure. Des millions de ces innocentes victimes se retrouvent présentement dans plusieurs camps de réfugiés où les conditions ne sont pas humaines. Ça, c’est pas mal pire que notre petit confinement. On devra faire preuve de plus d’ouverture à leur égard.

Évidemment, il y a beaucoup plus que trois grands problèmes sur lesquels les dirigeants de la planète pourront consacrer leurs efforts une fois que la pandémie sera sous contrôle

Quand j’observe tous les développements que notre société a connus au cours des dernières décennies, quand je constate à quel point la technologie a contribué à améliorer plusieurs aspects de notre quotidien, je me dis qu’il n’y a pas de raisons valables pour que l’ensemble de la population de la planète ne puisse bénéficier de ces découvertes. Les moyens sont là, ils sont disponibles, ce qui manque, c’est la volonté des dirigeants de partager le tout équitablement.

J’espère que 2021 nous permettra d’amorcer la mise en place d’un sentiment de solidarité entre humains. Pour cette raison, je nous en souhaite une maudite bonne, car on en a grandement besoin.

Eh oui, le meilleur est à venir.
 

Visionnez tous les textes d'opinion de Pier Dutil

PENSÉE DE LA SEMAINE

Je dédie la pensée de la semaine à celles et ceux qui demeurent optimistes en ce début d’année :

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