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Pier Dutil

Retour dans le passé

durée 18h00
8 mai 2023
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Par Pier Dutil

RETOUR DANS LE PASSÉ

Les amateurs de cinéma se souviennent sans doute des trois films de la série «Back to the Future» «Retour vers le futur» des années 80. Cette semaine, c’est plutôt un retour dans le passé que je vous suggère. Premièrement, un passé lointain avec le couronnement de Charles III et, deuxièmement, un passé plus récent avec l’arrivée d’Internet.

Un retour au Moyen-Âge

D’entrée de jeu, je tiens à préciser que je n’ai aucune attirance à l’égard de la monarchie britannique. J’irai encore plus loin en vous avouant que je ne comprends pas pourquoi le Canada est toujours empêtré avec une telle incongruité, à savoir que notre Chef d’État est un roi étranger.

Cependant, comme des millions de curieux, j’ai suivi distraitement les cérémonies entourant le couronnement de Charles III qui, à 74 ans, devient le plus vieux prince héritier à accéder au trône royal. Il y avait 70 ans qu’une telle cérémonie avait eu lieu lors du couronnement d’Élisabeth II. 

Sincèrement, en visionnant le couronnement et les cérémonies qui l’entouraient, j’ai eu l’impression de revenir au Moyen-Âge. Un carrosse datant de 1762, des couronnes lourdes de diamants, des habits d’un luxe d’une autre époque, des attributs avant tout symboliques, etc. Tout cela pour un personnage sans aucun pouvoir réel. Quant aux invités, les chapeaux des dames avaient l’air de soucoupes volantes et les vêtements étaient dignes d’une soirée d’Halloween.

Ce spectacle à grand déploiement aura coûté plus de 170 M$ aux contribuables britanniques présentement en pleine crise économique.

Et ce nouveau roi, il n’accède pas au trône royal suite à un long processus de sélection ou suite à un mérite quelconque. Non, il a suffi qu’un spermatozoïde soit fécondé par l’utérus d’une reine pour que l’enfant à naître soit appelé à accéder à la royauté. Aussi simple que cela.

En devenant roi, Charles III règne désormais non pas seulement sur le Royaume-Uni, mais sur quelque 15 états dont le Canada. Même si plus de 60 % des Canadiens seraient disposés à renoncer à la royauté, je ne vois pas le jour où le Canada parviendra à se soustraire de ce symbole désuet qui nous coûte annuellement un peu plus de 47 M$ pour assumer les dépenses reliées à la Gouverneure générale et aux 10 Lieutenants Gouverneurs provinciaux.

Si, comme plusieurs pays, le Canada décidait d’abandonner la royauté britannique, il faudrait l’accord de la Chambre des Communes, du Sénat et des législatures des dix provinces canadiennes. Qu’un seul de ces intervenants s’y oppose et la royauté demeurera en place. C’est là un cadeau de Pierre Elliott Trudeau enchâssé dans la Constitution lors de son rapatriement en 1982. Comme cadeau de Grec, difficile de faire mieux.

L’arrivée d’Internet

Les moins de 30 ans n’ont pas connu le monde sans Internet. C’est en effet en 1993 qu’Internet est devenu disponible à l’ensemble de la population.

Auparavant, si vous souhaitiez communiquer par écrit avec quelqu’un, vous deviez prendre un bout de papier, un crayon, vous installer et rédiger le message à transmettre. Une fois cela fait, il fallait insérer le tout dans une enveloppe, adresser cette dernière, y apposer un timbre et la poster. Quelques jours plus tard, le destinataire recevait votre envoi et, s’il jugeait à propos de vous répondre, il se devait de parcourir les mêmes étapes. Le tout prenait plusieurs jours, voire même des semaines.

En décrivant les étapes d’une simple communication entre deux correspondants, j’ai l’air de remonter au déluge. Pourtant, tout cela se déroulait il y a tout au plus 30 ans.

Aujourd’hui, pour communiquer avec quelqu’un, il suffit de s’installer devant son ordinateur, sa tablette ou tout simplement de saisir son téléphone intelligent, de se faire aller les doigts sur son clavier et, dans quelques minutes à peine, d’expédier son message à proximité ou à l’autre bout du monde.

Outil fort précieux, Internet a changé du tout au tout le monde de la communication, rendant ce dernier d’une facilité déconcertante.

Malheureusement, quand quelque chose devient facile, l’être humain a tendance à en abuser. Et c’est précisément ce qui se passe avec Internet. Sans effort et se cachant souvent dans l’anonymat, des profiteurs abusent de cet outil pour transmettre des âneries, briser des réputations, flouer des gens naïfs, et ainsi de suite.

Internet est un outil merveilleux. Espérons qu’avec les années, on saura en utiliser tous les avantages, sans détourner son usage à de basses fins.

Il est toujours permis de rêver, n’est-ce pas?

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