Parti populaire du Canada
Le candidat Maxime Bernier en six réponses

Par Salle des nouvelles
En collaboration avec Léa Arnaud, Germain Chartier et Sylvio Morin
Le jour du scrutin arrive à grand pas pour déterminer qui sera le prochain député de la circonscription fédérale de Beauce. C'est la raison pour laquelle EnBeauce.com a envoyé un questionnaire à chaque candidate et à chaque candidat, officiellement en lice, afin de mieux les connaitre. Les réponses écrites sont publiées intégralement ci-bas. Vous avez aussi la possibilité d'écouter le candidat les formuler de vive voix dans la capsule vidéo qui accompagne cet article.
Aujourd'hui: Maxime Bernier du Parti populaire du Canada.
1. Si vous deviez retenir une seule période de votre vie jusqu’à aujourd’hui, laquelle serait-ce, et pourquoi?
Ce serait la période suivant la naissance de mes filles, lorsque j’étais nouveau papa. Cela a été une des périodes les plus heureuses de ma vie, de pouvoir passer du temps avec elles, leur donner le bain, leur lire une histoire au lit, les border tous les soirs.
2. Quelles sont les qualités d’un bon député?
Être toujours disponible pour tout le monde, puisque notre premier rôle est de représenter les gens. Ça implique non seulement d’être accessible lorsqu’on veut nous rencontrer ou lorsqu’on a besoin de nous, mais aussi de bien communiquer et être à l’écoute.
3. Advenant votre élection, quelles sont vos trois priorités d’action pour la circonscription?
a) M’assurer que les entreprises beauceronnes ne soient pas pénalisées indûment par le conflit commercial avec les États-Unis, en m’opposant aux tarifs de représailles du Canada et en faisant la promotion d’une renégociation du libre-échange dès que possible avec nos partenaires américains.
b) M’assurer que les producteurs agricoles sous gestion de l’offre soient compensés adéquatement lorsque les négociations avec les États-Unis mèneront à une remise en question de ce système, comme je m’y attends.
c) Terminer l’autoroute de la Beauce jusqu’aux frontières du Maine.
4. Quel rôle devrait jouer le gouvernement fédéral quant à l’administration de la santé?
Aucun. La Constitution canadienne est très claire: la santé est un domaine de compétence provinciale.
Un gouvernement du PPC abrogerait la Loi canadienne sur la santé et créera les conditions pour que les gouvernements des provinces et territoires mettent en place des systèmes universels mixte public-privé comme les autres pays développés. Ils seraient entièrement responsables du financement et de la gestion des soins de santé et devraient rendre des comptes à leurs citoyens, pendant qu'Ottawa respectera la Constitution et mettra fin à ses intrusions.
Nous remplacerions les paiements en argent du Transfert canadien en matière de santé aux provinces et aux territoires par un transfert permanent de points d'impôt d’une valeur équivalente afin de leur fournir une source de revenus stable. En pratique, Ottawa abandonnera sa taxe sur les produits et services (TPS) et laissera les gouvernements provinciaux et territoriaux occuper cet espace fiscal. En 2024-2025, la TPS devrait générer des revenus d'environ 52 milliards de dollars, soit le même montant transféré par Ottawa pour le financement de la santé.
5. En matière d’immigration, croyez-vous qu’il faille adopter une approche différente selon les provinces et les régions ? Quels ajustements préconisez-vous pour répondre aux besoins spécifiques de milieux comme celui de la Beauce?
Non, un gouvernement du PPC imposerait un moratoire pour l’ensemble du Canada sur les nouveaux résidents permanents pendant autant d'années que nécessaire, jusqu'à ce que la crise du logement se soit résorbée (voir la politique sur le logement), que l'impact économique négatif de l'immigration de masse ait été neutralisé, et que le processus de désintégration sociale et culturelle dû à l'immigration de masse ait été inversé.
Nous ferions également en sorte de réduire considérablement le nombre de travailleurs étrangers temporaires et s'assurera qu'ils occupent des postes réellement temporaires
La meilleure façon de répondre aux besoins des entreprises qui manquent de main-d’œuvre, comme en Beauce, est de réduire les impôts, d’éliminer la taxe sur le gain en capitaux, et donc de s’assurer qu’elles fassent plus de profits, investissent plus dans la mécanisations, et puissent offrir de meilleurs salaires. Elles auront ainsi moins besoin d’avoir recours à la main-d’œuvre immigrante bon marché.
6. Les programmes fédéraux d’investissement en infrastructures régionales sont à peu près inexistants. Croyez-vous qu’il serait souhaitable d’en mettre sur pied?
Non, les infrastructures régionales sont une responsabilité des provinces et des municipalités. Le gouvernement fédéral est déjà trop endetté et est incapable de s’occuper adéquatement des dossiers qui sont de sa compétence. Il devrait cesser de s’ingérer dans les dossiers des autres niveaux de gouvernement.
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