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Chez Lucie Fournier, l’Halloween est une fête de cœur et de créativité
Chaque mois d’octobre, une maison de Saint-Georges se démarque dans son quartier par ses décorations d’Halloween, à l’extérieur comme à l’intérieur. C’est celle de Lucie Fournier, professeure retraitée du Cégep Beauce-Appalaches, pour qui cette fête est une véritable tradition familiale… et un bonheur contagieux.
« J’ai toujours adoré cette fête-là, depuis que je suis toute petite. J’ai grandi à Québec, et l’Halloween y était très fêtée. Ce sont des souvenirs précieux. »
En l’écoutant parler de son enfance, des citrouilles illuminées devant les maisons et des maisons à éviter – « celles qui donnaient des pommes ou des cacahuètes ! » –, on comprend que cette passion n’a jamais quitté Lucie.
Aujourd’hui, elle la transmet non seulement à sa famille, mais aussi à tout son voisinage. Sorcières animées, épouvantails, citrouilles, village d’Halloween miniatures, couronnes fabriquées à la main : rien n’est laissé au hasard. Même les pâtisseries prennent des airs effrayants, entre doigts de sorcières et souris en chocolat. « L’Halloween chez moi, ça dure un mois. Je commence mes préparatifs au début d’octobre, et tout est rangé le 1er novembre. »
Si la tradition est bien vivante, elle est aussi en constante évolution. Chaque année, Lucie part en quête de nouvelles trouvailles, ici comme aux États-Unis. « Il y a des années où je trouve des trucs incroyables, d’autres où je remplace simplement des éléments abîmés. Mais je suis toujours à l’affût ! »
Plus qu’un simple passe-temps, cette passion est un état d’esprit, un hommage à la joie de vivre et au plaisir de s’amuser. « Je trouve que le mois d’octobre est souvent gris, sombre. L’Halloween, ça vient égayer tout ça. Et on aime ça avoir peur, non ? (rire) » Elle tient à encourager les gens à renouer avec cette fête, même une fois les enfants devenus grands. « Il ne faut pas perdre notre cœur d’enfant. On peut souligner l’Halloween même à l’âge adulte. Moi, j’ai déjà participé à un souper meurtre et mystère en pleine forêt dans une cabane à sucre. C’était magique. »
Alors que plusieurs éteignent les lumières ou ferment la porte à cette célébration, Lucie, elle, ouvre grand la sienne, et son cœur, à l’esprit ludique d’Halloween.

