Conseil de ville du 10 juin
Les élus de St-Georges questionnés sur l'importance de la sécurité dans les rues
Lors du conseil municipal de Saint-Georges du 10 juin dernier, le sujet de la vitesse dans les rues de la ville est revenu autant de la part du maire que d’une citoyenne, Marie-Claude Lapointe.
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Avant de procéder à l’ouverture de la séance, Claude Morin a glissé ces mots :
« Je veux revenir sur la vitesse dans les secteurs résidentiels. C’est à chaque printemps. La majorité des gens qui vont vite dans les secteurs, c’est les gens du secteur. Je pense que c’est dans les responsabilités du conseil. Oui on peut mettre des pancartes partout, mais ça ne réglera pas la situation. De plus on a contacté les policiers de la Sûreté du Québec d’assurer une sécurité accrue. Il va y avoir plus de patrouilles dans les secteurs résidentiels. »
Une quatrième citoyenne demande la sécurité dans les rues
Par contre, à la période de question, la citoyenne Marie-Claude Lapointe est revenue sur cette problématique inquiète en tant que mère, mais aussi professionnelle de la santé. Elle a été témoin au Centre hospitalier de Saint-Georges des transferts d’enfants à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus à Québec suite à des blessures causées par des voitures. Elle affirme que ce n’est pas seulement durant la période estivale que les jeunes et les adultes conduisent rapidement. Également, que les conducteurs imprudents n’étaient pas seulement du secteur donnant en exemple les jeunes de la polyvalente qui viennent s’énerver avec leur voiture .
« J’avais appelé la police. La police disait qu’ils venaient faire des tours, mais ils ne peuvent pas être tout le temps-là je le comprends. Ils ont quand même beaucoup de choses à surveiller. Ce qui me préoccupe une peu en tant que citoyenne, en tant que professionnelle de la santé, sous tout mon respect pour la personne qui fait des œuvres d’art c’est de voir qu’il y a un gros point dans l’ordre du jour pour les œuvres d’art, mais c’est de voir que la sécurité des enfants n’est pas dans l’ordre du jour. »
La citoyenne assure avoir déjà appelé à la Ville pour demander à avoir un dos-d’âne dans son secteur de la 114e Rue et un arrêt-stop sur le coin de la 115e rue à la hauteur de la 26e avenue, mais que rien n’avait bougé.
Marie-Claude Lapointe a questionné les membres du conseil s’ils avaient vraiment à cœur la sécurité des enfants. Elle n’a pas demandé de réponse, car elle désirait surtout faire réfléchir à la question.
Un dossier que le conseil prend au sérieux
Le maire a assuré qu’ils y pensaient souvent, mais qu’il n’était pas possible de mettre des pancartes partout. Que les citoyens devaient continuer à appeler la police, à prendre le numéro de plaque et de rester vigilant.
Depuis deux séances du conseil municipal, quatre citoyens sont venus parler du sujet de la vitesse dans les rues des secteurs résidentiels.
9 commentaires
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Je me fais suivre de très proche en suivant la limite.
Sartigan.
Les locaux !! What de fuck.
Sérieux parfois sur le boulevard tu roules à 43-45 KM/h, donc rendu dans une rue résidentielle dégagée, on peut facilement aller 50-60.
C'est très simple, le Boulevard qui est sensé être une route provinciale "jam" à plein de secteurs névralgiques, les lumières, les feux de piétons, les zones scolaires, les 157 possibles virages à gauche dans les 2 directions, c'est constamment arrêté, peu fluide!
Donnez-nous une route nord-sud rapide et fluide et je serai le premier à demander une zone de 40 ou 30 Km/h dans les quartiers résidentiels! (Mais pas avant d'avoir des alternatives).