Adrien Pouliot songe à se présenter dans Beauce-Sud
Le chef du parti conservateur du Québec, Adrien Pouliot, considère certaines circonscriptions où il pourrait se présenter lors des prochaines élections, et celle de Beauce-Sud fait partie du lot.
«On va bientôt prendre une décision, il y en a deux trois dans notre mire et la Beauce est une option», confie l’homme qui était de passage dans le coin aujourd’hui afin de recruter de nouveaux membres.
«On regarde pour une circonscription où l’ADQ a bien fait dans le passé, et où la CAQ a bien fait en septembre 2012. La Beauce est donc une possibilité», raconte l’ancien adéquiste qui n’approuvait pas la fusion du parti avec la formation de François Legault. «On a aussi comme critère de sélection de choisir une circonscription divisée, c’est-à-dire une où il y a une course à trois entre les partis.»
Le scrutin a effectivement été très serré dans Beauce-Sud le 4 septembre dernier, alors que le candidat Robert Dutil avait défait Claude Savoie, de la Coalition avenir Québec, par seulement 683 votes. Un jeune de Sainte-Marie, Sébastien Drouin, a déjà confirmé qu’il briguerait la circonscription de Beauce-Nord.
Des idées pour la Beauce
Adrien Pouliot est convaincu que ses idées plairont aux gens de la Beauce. Le caractère entrepreneurial de la région semble en effet compatible avec le programme du parti, axé sur le développement économique. Le chef décrit son parti comme sensiblement pareil à l’ADQ, mais avec une opinion plus claire sur la question nationale : «On est clairement fédéraliste, mais ce n’est pas notre premier cheval de bataille. Notre premier objectif est de remettre le Québec sur les rails économiquement, notamment en baissant les impôts et en dérèglementant certains secteurs.»
L’homme originaire de Québec décrit son parti comme plus à droite que la CAQ et l’option des électeurs orphelins qui ne se retrouve pas sur l’échiquier politique actuel.
Même s’il admet ne pas connaître tous les dossiers qui touchent la Beauce, il s’est intéressé au cas de l’autoroute 73. Selon lui, une plus grande participation du privée aurait permis un développement plus rapide : «Je prends en exemple le succès du prolongement de l’autoroute 30, à Montréal. Ça démontre l’avantage des Partenariats Privé-Public (PPP). Ce n’est pas une solution universelle, mais dans le cas de l’autoroute 73 je pense que ça aurait permis de faire avancer le dossier plus rapidement.»
Adrien Pouliot se dit aussi bien au fait des développements économiques de la Beauce pour entretenir de bonnes relations avec des gens d’affaires d’ici. «Je parlais avec eux, et on me disait que les entreprises d'ici hésitaient souvent à embaucher des gens de l'extérieur. Difficile à expliquer pourquoi, peut-être que les Beaucerons ont une éthique de travail différente des gens d'ailleurs. C'est effectivement un problème, car ça crée un manque de ressources.»
Il a également travaillé avec Maxime Bernier, à l’Institut économique de Montréal, et il se dit généralement en accord avec sa vision et ses idées.
Celui qui a une formation en droit se rendait aux Festivités Western de Saint-Victor en après-midi avant d’accueillir ses sympathisants lors d’un 5 à 7 au restaurant Le Journel à Saint-Joseph.
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