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Piste cyclable : Michel Cliche répond aux interrogations du Comité de sauvegarde du Québec-Central

durée 15h00
14 avril 2016
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Sébastien Roy
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Par Sébastien Roy, Journaliste

Il y a deux semaines, une lettre d’opinion du Comité de sauvegarde du Québec-Central (CSQC) a été publiée sur le site d’EnBeauce.com où les membres de ce Comité soulevaient plusieurs questions en ce qui concerne le projet de piste cyclable de la MRC Robert-Cliche.

Hier, lors de la séance du conseil des maires de la MRC, votre quotidien Web s’est entretenu avec le maire de Saint-Joseph, Michel Cliche pour répondre à quelques-unes de ces interrogations.

Tout d’abord, le CSQC demande ce qu’il adviendra du projet si la MRC n’obtient pas de financement de la part des gouvernements fédéral et provincial. Rappelons que celle-ci a déjà entamé les démarches pour réaliser le tronçon situé entre Notre-Dame-des-Pins et les rapides du Diable ainsi qu’un autre en milieu urbain à Saint-Joseph. « Nous avons déjà l’argent nécessaire au démantèlement de la voie ferrée et à la réalisation de ces deux tronçons. Si nous n’avons pas le financement des autres paliers gouvernementaux, nous en resterons là », répond M. Cliche.

Celui-ci réfute totalement la possibilité que les contribuables héritent d’un paysage inexploitable et contaminé : « Le seul endroit véritablement contaminé est situé près du restaurant le Capri à Saint-Joseph. Le terrain est contaminé sur une longueur de 100 pieds. Nous nous sommes entendus avec le ministère de l’Environnement. Si les coûts de la décontamination sont trop élevés, nous allons contourner le secteur tout simplement. »

Le Comité s’inquiète par la suite de la création d’une taxe spéciale par la MRC pour financer le projet. Sur ce point, M. Cliche se veut rassurant vis-à-vis les citoyens. « Il n’est pas question de charger une taxe spéciale aux contribuables. À Saint-Joseph, nous avons chargé 0,02 $ par 100 $ d’évaluation pour la piste cyclable. Les citoyens paient en fonction de leur valeur. Nous avons le même genre de taxe en ce qui a trait l’usine d’eau potable. Lorsque nous la construirons, nous aurons l’argent pour payer », rétorque-t-il.

Pour ce qui est de la Loi 72 sur le changement de vocation de terrain et de la décontamination de la voie ferrée, le CSQC se questionne sur les obligations de décontamination de la MRC Robert-Cliche. Selon ce qu’a affirmé le maire de Saint-Joseph, ces travaux sont inclus dans le contrat de démantèlement des rails accordé au coût d’environ 453 000 $. « Les rails et les dormants seront enlevés. Puis, une membrane sera installée pour “caper” le sol », mentionne M. Cliche. Ce dernier ajoute qu’il se peut qu’il y ait de l’amiante sous certains ponceaux et que ce matériau sera alors extrait comme il se doit. Quant à la poudre d’amiante mentionnée par le Comité, l’élu municipal nuance que c’est une poudre résiduelle d’amiante et qu’elle n’est pas considérée comme de l’amiante. « On ne parle donc pas de contamination en tant que telle [sauf pour le secteur de Saint-Joseph mentionné plus haut]. C’est ce dont nous avons convenu avec le ministère de l’Environnement », précise-t-il.

Un autre élément que le Comité de sauvegarde du Québec-Central a soulevé est l’important écart entre les différentes soumissions de l’appel d’offres de la MRC. Rappelons que le mandat pour le démantèlement de la voie ferroviaire et des dormants a été accordé à la firme CFG Construction de Québec pour une somme de 453 000 $ alors que le deuxième plus bas soumissionnaire offrait de faire les mêmes travaux pour un coût supérieur de 76 % alors que le plus haut soumissionnaire demandait près de 4,5 M$. De plus, selon le Comité, la firme spécialisée PNR Railworks parle de travaux totalisant près de 2 M$. Celui-ci se questionne donc sur la raison pour laquelle l’entreprise de Québec est arrivée à proposer un coût si faible par rapport aux autres. Michel Cliche n’a qu’une hypothèse pour y répondre : « On ne peut répondre à cela. Ce que l’on prétend c’est que CFG Construction a probablement un contact pour vendre le fer, car le matériau lui reviendra à la fin des travaux. » Cependant, il tient à préciser que le plus bas soumissionnaire offrait exactement les mêmes services que les autres.

De plus, une rencontre entre la MRC et l’entrepreneur pour parler de toutes les normes à respecter, notamment celles de la CCQ, de la CSST et de l’Environnement.

En terminant, le CSQC veut savoir comment les producteurs agricoles, les résidents et les commerçants seront protégés de quelle façon contre le passage des VTT et des motoneiges, ce à quoi M. Cliche répond que ce type de véhicules ne peut circuler sur une piste cyclable et que ce sera à la Sûreté du Québec de faire respecter le règlement.

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  • D
    David
    temps Il y a 8 ans
    Merci M. le maire Cliche, continuez votre bon travail.
  • KB
    Klaud B
    temps Il y a 8 ans
    Merci M.Cliche de bien nous éclairer sur ce dossier au lieu de nous faire croire n'importe quoi comme le Comité de sauvegarde du Québec-Central a fait il y quelques semaines.

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