Maxime Bernier commente les propos tenus par l'UPA émis le 16 août
Le député de Beauce et candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada, Maxime Bernier, a tenu à commenter les propos que l’Union des producteurs agricoles (UPA) a émis lors d’une conférence de presse tels que rapportés ici.
Selon M. Bernier, l’UPA défend davantage ses propres intérêts que ceux des consommateurs. « La gestion de l’offre gonfle artificiellement les prix, dont celui du lait, ce qui fait que les consommateurs, dont les Beaucerons, paient actuellement près de deux fois trop cher », affirme-t-il. Pour lui, ce système « archaïque » est un cartel légal qu’il faut abolir.
« Partout dans le monde, le prix a diminué, mais au Canada, le coût pour les transformateurs a augmenté 2 % en janvier et de 2,25 % le mois dernier. En abolissant les tarifs douaniers qui sont de plus de 300 % pour les aliments soumis à la gestion de l’offre, les prix diminueront assurément », ajoute le député beauceron.
Celui-ci croit cependant que les producteurs d’ici réussiraient à tirer leur épingle du jeu sur la scène mondiale. « Avec l’abolition de la gestion de l’offre, ils pourraient exporter davantage de produits et l’abolition des quotas, qui est de 24 000 $ par vache laitière, leur permettrait d’augmenter leur productivité. De plus, ils pourraient former des coopératives, ce qui les rendrait également plus productifs, mentionne M. Bernier. Ils affirment régulièrement que leurs produits sont de première qualité, et c’est vrai qu’ils le sont, alors ils ne devraient pas craindre le marché international. »
Ce dernier compare la réaction des producteurs agricoles et de l’UPA à celle des vignerons ontariens dans les années 1980. « L'accord de libre échange signé vers 1988 avec les États-Unis a fait en sorte qu'il n'y avait plus de tarifs douaniers pour les vins californiens. Les producteurs canadiens craignaient alors de ne pas réussir à faire concurrence au marché international, mais aujourd’hui ils vendent leurs vins partout dans le monde », conclut-il.
22 commentaires
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Monsieur Bernier a été élu selon des promesses qu'ils ne veut plus tenir. Les Beaucerons l'ont élus pour défendre les intérêts des Beaucerons et des Québécois.
S'ils avait l'intention de défendre les intérêts des agriculteurs de l'ouest, des résidents de l'Ontario, il n'avait eu qu'a demander à Harper de signer sa candidature à la dernière élection pour Moose Jaw ou Brampton , Canada.
Au contraire, ce disciple de Trump, revendique un système libertarien qui favorise 3% de la population .
A beau déformer la vérité qui vient de trop loin du peuple Québécois.
"Maxime Bernier a brièvement occupé le poste de vice-président de l'Institut économique de Montréal (IEDM) avant de devenir ministre fédéral de l'Industrie.
L'IEDM est favorable, entre autres, à la privatisation partielle de plusieurs sociétés d'État québécoises telles qu'Hydro-Québec, la Société des alcools du Québec ainsi que des société d'État canadiennes comme Postes Canada.
L'IEDM prône également la privatisation dans le système de santé québécois, l'abolition de certaines dispositions du Code du travail du Québec, comme celles interdisant les briseurs de grève, et la réduction des dépenses de l'État québécois. La majorité de ses privations partielles a pour objectif ultime d'ouvrir le marché aux entreprises privées pouvant faire concurrence aux sociétés d'État. Selon l'IEDM, tout monopole, qu'il soit public ou privé, est inefficace et coûteux, puisqu'il n'aura pas de concurrence pour leur motiver à être plus productif."
Réf https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_%C3%A9conomique_de_Montr%C3%A9al
À mon avis, Maxime défend plus sa brillante carrière en politique fédérale que toute autre chose ! Ambition démesurée, capacité ?
Est-ce que les propos de monsieur Bernier tiennent la route, nous pourrions en discuter en long et en large. Le passé démontre que lorsque monsieur Bernier veux faire valoir son point de vue il est prêt à affirmer n’importe quoi et même à s’appuyer sur des fausses informations ou des préjugés. Il serait donc avantageux pour le citoyen d’obtenir l’analyse d’experts sur ce dossier, des experts indépendants qui ne sont pas de connivence avec L’UPA ou avec m. Bernier.
Ce qu’il faut dénoncer en premier lieu se sont les mensonges de notre député Bernier qui pendant près de 10 ans et surtout lors de la dernière campagne électorale, a clamé haut et fort avec preuve à l’appui, qu’il défendrait la gestion de l’offre de façon intégrale et que c’est important de le défendre. Aujourd’hui par pur ambition politique, il renie ses engagements et nous faisant croire qu’il travaille pour les beaucerons mais en vérité il travaille pour lui-même en utilisant les beaucerons. Pas très guerrier dans ses convictions. Mais quand on est jaune et toujours prêt à baisser son pantalon, que demander de plus…
Tous les pays soutiennent leur agriculture, on ne peut pas dépendre d'autre pays pour se nourrir, ca nous rendrait beaucoup trop vulnérable.
ll y a seulement Dan qui parle du prix que le consommateur, pauvre ou riche, paye pour boire du lait québécois. Il y a des vaches partout. La Beauce est remplie de vaches laitières. Pourquoi doit-on payer si cher le lait?
Soyez fiers de vos produits et laisser faire les "béquilles" et autres sur-réglementations pour vous soutenir. Offrez de la qualité et un bon prix et on va acheter, c'est tout!
Moi mon employeur est une PME manufacturière et on n'a pas besoin d'avoir un sytème de gestion de l'offre pour compétionner partout en Amérique du Nord!!
On vous donnerait le lait qu'il serait quand-même à 2.35$