Au Bercail
Lutte contre l'itinérance: les Apparts-écoles enfin inaugurés à Saint-Georges
Coupure du ruban officielle
Ensemble des partenaires
Samuel Poulin, député de Beauce-Sud
Serge Thomassin, conseiller municipal à Saint-Georges
Yannick Laviolette, directeur principal Logement abordable au Mouvement Desjardins
Michel Laroche, directeur des programmes santé mentale, dépendance et itinérance au CISSS Chaudière-Appalaches
Pierre Lacombe, président d'Au Bercail
Pierre Lacombe, président d'Au Bercail et Amélie Rodrigue, superviseuse des Apparts-écoles
Pierre Lacombe, président d'Au Bercail et Émilie Vachon de l'Accueil inconditionnel
Pièce commune
Tous les appartements sont identiques et meublés.
Tous les appartements sont identiques et meublés.
Tous les appartements sont identiques et meublés.
Pot de bienvenue pour les locataires
L'Abbé Laval Bolduc a béni les lieux
Les Apparts-écoles d’Au Bercail ont finalement été inaugurés ce jeudi en présence notamment du député de Beauce-Sud, Samuel Poulin et d’autres partenaires.
Cet immeuble, situé au 12280, 2e avenue à Saint-Georges, comprend sept logements abordables transitoires pour personnes en situation d'itinérance ou à risque de le devenir.
Il s’agit d’un projet réfléchi depuis 2018 et entrepris depuis près de deux ans. « En 2018, (...) on avait été voir un genre d’accueil inconditionnel et il y avait aussi des logements supervisés. Ça avait semé une graine qui s’appelle désormais les Apparts-écoles que vous voyez ici », a rappelé Serge Thomassin, conseiller municipal de la ville de Saint-Georges. Cet endroit a ainsi pu voir le jour dans le cadre de l'Initiative Logement abordable Desjardins, un partenariat novateur entre le gouvernement du Québec et Desjardins pour la création rapide de plus de 3 000 logements abordables.
Lors de cette inauguration, plusieurs partenaires impliqués ont pris la parole dont le député de Beauce-Sud, Samuel Poulin, au nom de la ministre responsable de l'Habitation, France-Élaine Duranceau ainsi que le directeur principal Logement abordable au Mouvement Desjardins, Yannick Laviolette, le directeur des programmes santé mentale, dépendance et itinérance au CISSS Chaudière-Appalaches, Michel Laroche, et Pierre Lacombe, président d'Au Bercail.
« C’est notre plus petit projet, mais sûrement celui qui aura le plus grand impact pour les personnes concernées », a souligné Yannick Laviolette.
Le montage financier, d'un peu plus de 1,5 M$, regroupe des investissements du gouvernement du Québec de 900 000 $ ainsi que de la Ville de Saint-Georges de 40 000 $. L'instigateur du projet, l'organisme Au Bercail, a investi près de 270 000 $ dans la construction de l'immeuble par JL Groleau et en assurera la gestion et le maintien. Un prêt hypothécaire d'environ 300 000 $ du Mouvement Desjardins complète le montage financier.
Comment ça fonctionne ?
À ce jour, cinq locataires sont déjà installés et un sixième devrait arriver dans les prochains jours. Pour en arriver là, ils ont dû passer un processus de sélection. Les intéressés doivent envoyer leur dossier, puis passer une entrevue. Ils sont ensuite classés par priorisation en fonction de leur situation plus ou moins précaire avant d’être finalement intégrés.
Il n’est pas nécessaire d’être en situation d’itinérance pour se présenter. L’essentiel, c’est d’avoir un plan d’avenir concret. « On veut qu’ils aient quelque chose à travailler, qu’ils soient conscients de l’implication du suivi que l’on offre lorsqu’ils sont hébergés », a mentionné Amélie Rodrigue, superviseuse des apparts-écoles.
Les résidents apprennent ainsi à vivre en communauté, le respect et la tolérance entre voisins, à entretenir leur logement et garder un mode de vie sain. Le loyer correspond à 25% de leur salaire.
« C’est vraiment agréable de voir qu’en deux ou trois semaines, il y a déjà un esprit de communauté, qu’ils ont envie de se tisser entre eux », a-t-elle ajouté.
Les habitants des apparts-écoles ont chacun un 1 et demi puis une salle commune au rez-de-chaussée ainsi que des espaces extérieurs sont aménagés pour favoriser la socialisation et l'entraide. Dans le sous-sol se trouvent une salle de lavage et un locker.
Ils pourront rester ici pendant deux ans maximum, avant de réintégrer un logement classique.
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