Tout est question d’équilibre en ces temps d’euphorie boursière
Côme Simard
Depuis le début de l’année, la moyenne des industrielles Dow Jones franchit le seuil des 20 000 points, l’indice S&P 500 atteint son zénith et l’indice composé S&P 500 culmine lui aussi à un sommet sans précédent. C’est pourquoi bien des investisseurs se demandent ce que l’avenir leur réserve et sur quel pied danser dans l’euphorie des marchés.
Nombreux sont ceux qui attribuent aux politiques en apparence procroissance de Donald Trump les raisons pour lesquelles les marchés ne cessent de monter cette année. Or, cette remontée s’est amorcée il y a beaucoup plus longtemps, selon Steve Rogers, stratège en placements de la Société de gestion d’investissement I.G. « L’économie ne cesse de prendre du mieux depuis la crise financière mondiale de 2008, confie-t-il. Il y a certes eu des hauts et des bas, mais lorsque certains secteurs se sont repliés, d’autres ont pris le relais.
Nombreuses sont les raisons qui expliquent l’ascension du marché ces dernières années; par exemple, en raison des faibles taux d’intérêt, les actions sont plus attrayantes que les obligations, qui rapportent peu, et les sociétés rachètent leurs propres actions. Récemment, c’est l’amélioration de la croissance des bénéfices des entreprises qui porte la progression des marchés, ce qui constitue généralement la première raison qui explique les gains boursiers.
« Malgré les solides gains inscrits cette année, le marché ne semble pas vouloir ralentir et continuera probablement de croître pendant longtemps, affirme M. Rogers. Hormis les risques politiques, je crois que cette tendance à la hausse durera pendant au moins deux ans, voire plus. »
Si la hausse des marchés est une bonne nouvelle pour tous les investisseurs, ceux qui portent peu d’attention à leur portefeuille pourraient subitement se retrouver avec beaucoup plus d’actions que ce qu’ils auraient souhaité à l’origine. Supposons qu’ils ont investi 50 % de leur portefeuille dans des actions et 50 % dans des obligations. Lorsque les marchés boursiers montent, la répartition des actifs se met à basculer, ce qui peut finalement donner un portefeuille constitué à 70 % d’actions et à 30 % d’obligations.
Jetons un coup d’oeil sur l’évolution de l’indice S&P 500 depuis 2008. Cette année-là, la part du secteur de l’énergie dans l’indice S&P 500 s’établissait à 13,3 %, contre 7,6 % en décembre 2016. Dans le même temps, la part du secteur des technologies a progressé pour passer de 15 % à 20 %, et celle du secteur de la consommation discrétionnaire est passée de 8,4 % à 12 %. « Quand les variations sont aussi fortes, il faut absolument revoir son portefeuille », conseille M. Rogers.
Il est donc préférable de rééquilibrer continuellement la répartition de ses actifs, plutôt que de se précipiter sur les actions simplement parce que le marché monte. Si les marchés baissent et que son portefeuille est trop fortement pondéré en actions, l’investisseur pourrait essuyer des pertes plus lourdes que ce à quoi il s’attendait.
Bon nombre d’investisseurs hésitent à prendre seuls leurs décisions de placement. C’est pourquoi il est toujours judicieux de travailler avec un conseiller professionnel qui peut vous aider à établir vos objectifs financiers, à bâtir et à maintenir une composition de l’actif appropriée et à choisir les placements qui conviennent à votre situation personnelle.
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Cette chronique, rédigée et publiée par Services Financiers Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet de services financiers) et par Valeurs mobilières Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet de planification financière), contient des renseignements de nature générale seulement; son but n’est pas d’inciter le lecteur à acheter ou à vendre des produits de placement. Adressez-vous à votre conseiller financier pour obtenir des conseils adaptés à votre situation personnelle. Pour de plus amples renseignements sur ce sujet, veuillez communiquer avec votre conseiller du Groupe Investors.
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