En l'honneur de cet illustre citoyen
La Salle communautaire Daniel Lessard officiellement inaugurée à Saint-Benjamin
Une borne balado sur la vie de Daniel Lessard est également en fonction dans le village, tout juste en face de l'église. Pn voit l'illustre citoyen en compagnie de la mairesse, Céline Veilleux.
Parmi les invités, on retrouvait le député fédéral de Beauce, Jason Groleau, et un ancien détenteur du poste, Normand Lapointe.
La file était longue pour la dédicace des livres du prolifique écrivain.
Plus de 125 personnes ont assisté, aujourd'hui, à l'inauguration officielle de la Salle Daniel Lessard, à Saint-Benjamin.
C'est la mairesse de la municipalité, Céline Veilleux, qui a présidé à la cérémonie en présence du principal intéressé. Le natif de l'endroit a mené une longue carrière de journaliste à Radio-Canada, maintenant à la retraite, et est aujourd'hui un écrivain très prolifique. D'ailleurs, La majeure partie de sa production littéraire met en relief le pays des Jarrets Noirs, dont principalement sa paroisse.
Dans les faits, la salle en question est la sacristie de l'Église de Saint-Benjamin, un bâtiment aujourd'hui désacralisé et qui appartient à l'administration benjaminoise.
Le comité de revitalisation de l'édifice a été unanime pour retenir le nom de Daniel Lessard comme désignation de l'espace (qui a été rénové), «en raison de sa notoriété et de la grande fierté qu'il fait porter à notre village», a dit en substance la mairesse Veilleux.
On a également procédé au lancement d'une borne balado sur la vie de Daniel Lessard, qui se trouve tout juste en face de l'église. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme Balade au coeur de nos villages de la MRC des Etchemins.
Dans son discours d'acceptation, en présence de plusieurs membres de sa famille et d'amis, Daniel Lessard a signalé qu'il avait été surpris de la proposition. «Habituellement, on réserve cet honneur à une personne lorsqu'elle est morte!», a-t-il lancé à la blague, ce qui a fait rire l'auditoire.
L'homme de 78 ans s'est dit touché par cette marque de reconnaissance. En bon raconteur qu'il est, il a rappelé comment il avait eu la piqure pour devenir annonceur. D'abord, alors qu'il était servant de messe, le curé de la paroisse lui avait demandé de lire l'épitre, à la grande messe du dimanche. «À ce moment-là, j'ai aimé l'attention qu'on me portait, et j'ai aimé le son de ma voix», s'est-il remémoré.
L'autre fait marquant est le moment où un certain Yvan Nadeau est venu le voir pour lui demander de faire la promotion dans le village et les environs, à l'aide d'un porte-voix, d'un concours de tire de chevaux. Puis lors de l'événement, il lui a confié la tâche de décrire la compétition. «Toi, si tu deviens pas un annonceur dans la vie, tu va manquer ta carrière», lui aurait signifié M. Nadeau.
L'écrivain a aussi partagé le souvenir de plusieurs personnes marquantes qui ont ponctué sa vie d'enfance et d'adolescence, lui qui a été élevé sur une ferme avec ses sept frères et soeurs. «Même si je ne réside plus ici depuis longtemps, à chaque fois qu'on me demande où ça se trouve chez-nous, je répond toujours Saint-Benjamin», a conclu l'auteur.
La cérémonie a été suivie d'une période de signatures pour son deuxième recueil de textes, Nérée, Gélatine: autres histoires du pays de la Beauce, qui est arrivé en librairie depuis une semaine. Il s'agit du 15e livre de l'illustre Benjaminois.
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