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De bonnes nouvelles

durée 18h00
6 janvier 2020
duréeTemps de lecture 4 minutes
Par
Pier Dutil

DE BONNES NOUVELLES

Dans le monde des communications, on dit toujours que les bonnes nouvelles ne font pas la manchette. Paraît-il que ce n’est pas vendeur..

Au cours des derniers jours, les retours sur les évènements qui ont marqué 2019 ont vu défiler de nombreux drames et toutes sortes de mauvaises nouvelles. De quoi nous rendre pessimistes.

En ce début de 2020, je me permets d’aller un peu à contre-courant et de vous faire part de bonnes nouvelles qui concernent la planète, mais aussi notre région en particulier.

Les conditions de vie s’améliorent

Dans La Presse+ du 11 décembre dernier, Vincent Geloso, un professeur du King’s University College, citait plusieurs cas démontrant que le sort des habitants de notre planète terre s’améliorait.

Selon les dernières statistiques disponibles, soit celles de 2017, l’espérance de vie au Canada se situe à 80,6 ans pour les hommes et à 84,2 % pour les femmes. Ces chiffres sont en hausse depuis plusieurs années et on dit même que les nouveaux-nés d’aujourd’hui ont de fortes probabilités de devenir centenaires. Cette tendance à la hausse de l’espérance de vie est ressentie dans l’ensemble des pays de la planète.

On vit également en meilleure santé et le taux de mortalité à la naissance est constamment à la baisse partout. De meilleurs conditions hygiéniques, des soins de santé plus accessibles et une pharmacologie plus spécialisée sont en partie responsables de ces conditions.

Au cours des dernières années, on a également vu la famine être pratiquement éradiquée, à l’exception des zones de guerre. Il y a 100 ans, 82 personnes sur 100 000 mouraient de faim, alors qu’aujourd’hui, il n’en meurt plus que 0,5. D’accord, c’est encore trop, mais reconnaissons que la situation s’améliore.

Le niveau de pauvreté est également en baisse et, ce qui est encourageant, la situation s’améliore principalement dans les pays pauvres. À titre d’exemple, en Chine, le nombre de personnes qui se joignent annuellement à la classe moyenne équivaut à l’ensemble de la population du Canada, soit environ 38 millions d’individus, selon Peter G. Hall, vice-président et économiste en chef à Exportation et Développement Canada.

Marie-Phillip Poulin

Une athlète de Beauceville, la joueuse de hockey bien connue Marie-Phillip Poulin, a été choisie athlète féminine de la décennie dans le cadre d’un sondage réalisé par RDS.

Athlète de l’année, c’est déjà bien; imaginez maintenant athlète de la décennie. WOW! On a encore tous en mémoire ses exploits avec l’équipe féminine de hockey du Canada lors des Jeux Olympiques de Vancouver en 2010 et ceux de Sotchi en 2014. Marie-Philip continue d’ailleurs de s’illustrer.

Non seulement elle est une athlète accomplie, mais elle fait preuve de beaucoup d’humilité. Le succès ne lui est pas monté à la tête. Sa belle personnalité et son grand talent font honneur à toute notre région. Difficile de trouver une meilleure ambassadrice beauceronne. Bravo!

Des succès scolaires

Nous sommes souvent très critiques à l’égard de notre système d’éducation, faisant surtout mention des nombreux échecs, du décrochage, des élèves avec des difficultés d’apprentissage, etc.

Dernièrement, deux excellentes nouvelles nous sont parvenues sur le plan scolaire. D’abord, les étudiants du Québec se sont illustrés dans le cadre des tests internationaux PISA (Programme international pour le Suivi des Acquis) qui évaluent les compétences des élèves de 15 ans dans trois catégories : lecture, mathématiques et sciences. Ces tests sont soumis à 600 000 élèves dans 80 régions du monde, ce qui correspond à un échantillon fiable. L’âge de 15 ans concerne des étudiants de secondaire III et IV.

22 500 étudiants canadiens ont participé à la dernière version, dont 4 500 québécois. Parmi ces participants québécois, j’apprends que des étudiants de la polyvalente Benoît-Vachon de Sainte-Marie sont du nombre.

Comme à chaque année, les étudiants québécois se signalent principalement en mathématiques, se classant au cinquième rang mondial. Ils sont au premier rang parmi les étudiants canadiens. On connaît également du succès en lecture avec une huitième place. Ce succès de nos étudiants québécois renforce l’adage qui dit : «Quand je me regarde je me désole. Quand je me compare je me console.»

Le deuxième succès scolaire dont je tiens à vous faire part est celui des étudiantes et étudiants en soins infirmiers du Cégep Beauce-Appalaches qui ont tous réussi les examens de l’Ordre des Infirmières et Infirmiers du Québec. Vous avez bien lu, 100 % de réussite.

En plus de réussir les examens réguliers reliés à leur scolarité, les aspirants infirmières et infirmiers doivent également réussir les examens de leur ordre professionnel pour obtenir leur droit de pratique.

Un tel succès est digne de mention. Et lorsque l’on considère le manque de personnel dans nos hôpitaux et autres institutions reliés à la santé, j’imagine que ces nouvelles et nouveaux diplômés ne devraient pas avoir de difficulté à se trouver un emploi. C’est du moins ce que nous leur souhaitons et ce que nous nous souhaitons également en tant que patients potentiels.


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PENSÉE DE LA SEMAINE

Je dédie la pensée de la semaine à celles et ceux qui découvrent la grande richesse de la lecture et j’ai une pensée spéciale pour celles et ceux qui, parvenus à l’âge adulte sans avoir appris à lire et à écrire, décident de suivre des cours d’alphabétisation :

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