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Symposium international de la sculpture 2022

La mosaïste Laurence Petit en cinq réponses

durée 14h15
11 juin 2022
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Dans le cadre du 8e Symposium international de la sculpture de Beauce-Art, qui se termine ce dimanche 12 juin à Saint-Georges, cinq des dix sculpteurs participants se sont prêtés à l'exercice de répondre à cinq questions.

Voici les réponses de Laurence Petit de Montréal.

Qu'est-ce qui vous a amené à faire de la sculpture?

Je suis une mosaïste. J'ai toujours aimé manipuler la matière quand j'étais jeune. J'aimais bricoler. Je faisais mes cadeaux de Noël moi-même. J'ai toujours eu aussi l'esprit d'entrepreneure. Je voulais générer mon propre argent parce que je voulais manger des bonbons! Avec la mosaïque, j'ai vraiment l'impression de travailler avec des bonbons!

Dans l'art, je suis une autodidacte car je travaillais avant en publicité. J'ai commencé en peignant des meubles récupérés mais la peinture me faisait souffrir un peu, c'était pas mon médium. Quand j'ai découvert la mosaïque par hasard complètement, j'ai une amie qui m'a demandé de venir suivre un cours avec elle, je ne savais c'était quoi mais la minute où j'ai tenu la pince dans ma main, il a fait chaud dans mon coeur et j'ai dit je veux faire ça toute ma vie.            

Ce qui rend l'art de la sculpture si passionnant?

Le défi. La sculpture, c'est une première pour moi. Généralement, je travaille à plat sur des murs. J'ai vu une sculpture à Sainte-Anne-de-Beaupré qui m'a complètement donné envie de travailler la sculpture. Généralement, la mosaïque, c'est très massif, c'est fait sur du béton, c'est lourd. Ce que j'avais vu à Sainte-Anne, c'était très aérien. J'ai déjà fait de la mosaïque sur du mobilier urbain.

Ce qui est passionnant, c'est la liberté de te laisser surprendre par la matière. La mosaïque, c'est comme un casse-tête où tu dois faire coïncider les morceaux ensemble, les ajuster comme tu veux, tu peux les tailler. Il arrive souvent que les résidus de morceaux que je jette à la poubelle se retrouvent dans un amalgame cohérent malgré le chaos. Cela me guide dans la poursuite de mon travail de l'oeuvre, dans l'agencement de couleurs. Pour moi, lorsque je joue avec les couleurs, avec les morceaux, le temps s'arrête. Je ne vois pas la journée passer.

Que vous inspire le thème de l'événement ? « Vers le ciel et faire rêver »

Aussitôt que j'ai vu le thème, je me suis dit qu'il fallait absolument que je sois acceptée cette année. Je suis une rêveuse. La majorité de mes projets sont propulsés par mes rêves. C'est un moteur pour moi. Je travaille fort pour atteindre mes objectifs et réaliser mes rêves.

Par rapport au thème, mon père utilisait une expression pour que mon frère et moi aillent se coucher le soir. Il disait « d'aller au plumard ». C'est pour cela que j'ai choisis ce mot pour nommer ma sculpture. Elle représente une mosaïque de courte-pointe.

Un bon conseil pour quelqu'un qui veut se lancer en sculpture?

D'être passionné. D'en faire le plus possible. D'oser et aussi bien s'entourer. De ne pas avoir peur de ne pas savoir. Il faut consulter, faire des recherches, s'informer. Moi, j'ai suivi beaucoup de cours qui m'ont bien guidé. Mais aussi, le meilleur conseil que je peux donner est d'en faire, progresser par essai-erreur, tester, revisiter.

Quand un sculpteur ne sculpte pas, que fait-il?
Manger. Je suis une gourmande. J'aime les bonbons comme j'ai dit! Mais quand je ne fais pas de mosaïque, je suis toujours en train d'y penser. Mon cerveau fonctionne en mosaïque. Mais sinon, je fais du sport et je mange!

À lire également : 

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Portrait d'artiste - 10 : Rachid Bakhouz

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